Définition EHS :
L’électrohypersensibilité, ou hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, est un état symptomatique qui peut se déclarer à la suite d’un choc émotionnel, une intoxication chimique, aux métaux lourds, ou une parasitose. Elle peut également se déclarer après une exposition prolongée à des champs électromagnétiques.
Au fur et à mesure que l’exposition aux ondes se renouvelle, s’amplifie, le corps réagit à des doses de plus en plus faibles ou à un type d’ondes en particulier, à l’identique d’un phénomène allergique.
Les signes vont des manifestations bénignes (rougeurs, picotements, fatigue, migraine, difficulté de concentration, palpitations…) à de réelles atteintes du corps avec des pathologies avérées : fibromyalgie, troubles du rythme cardiaque ou neurodégénératifs…
Avec le temps, les effets des ondes électromagnétiques passent de la manifestation légère et floue à l’atteinte la plus profonde, puisqu’ils peuvent toucher l’intégrité de l’ADN et du système nerveux.
Source : Frédéric Gana
LA BIOCOMPATIBILITÉ UN CHEMIN DE COMPLICITÉ AVEC LA NATURE ?
Écrit parFrédéric Gana, directeur de Navoti
Le concept de biocompatibilité, qui dans sa définition indique le caractère d’un matériau à ne pas dégrader le milieu biologique dans lequel il est utilisé, mériterait, compte tenu des enjeux écologiques et sanitaires que nos sociétés traversent, que nous en ayons une compréhension plus vaste et davantage intégrée à nos stratégies de prévention. Nous sommes très nombreux à rechercher une complicité plus profonde avec la nature. Les découvertes les plus récentes en matière de biologie, de biophysique, de neurosciences, nous interpellent sur notre condition d’être naturel. Nous prenons de plus en plus conscience de notre inscription dans le monde naturel, de notre impact sur lui, et de l’inscription dans notre propre monde intérieur d’êtres microscopiques qui colonisent par milliards certains de nos espaces les plus intimes.
Pourtant, malgré toutes ces avancées en matière de connaissance, de technique, nous faisons face à des épidémies de maladies qui restent pour certaines d’entre elles des impasses médicales bien qu’elles touchent des millions de personnes. On les appelle maladies de civilisation, faute de pouvoir mieux les caractériser. Parallèlement, la notion de maladies et de santé environnementales progresse rapidement. Mais l’univers médical peine à trouver des réponses réellement efficaces à ces pathologies multifactorielles. Les XIXe et XXe siècles ont représenté l’apogée de l’industrie et de la chimie. Les humains ont trouvé des réponses aux épidémies par l’adoption d’une hygiène individuelle et collective et le recours à un arsenal médicamenteux pour faire face à des armées bactériennes. Le XXIe siècle nous plonge lui dans un environnement plus « propre » en apparence mais dont les pollutions sont surtout devenues moins visibles à l’œil nu : les dizaines de milliers de molécules artificielles libérées dans l’atmosphère au siècle dernier, les millions de mètres de câbles électriques qui nous environnent et dans les champs électromagnétiques desquels nous baignons quotidiennement, la multitude de rayonnements électromagnétiques qui nous traversent à chaque instant générés par nos équipements électroniques. La modification profonde de notre environnement doit nous conduire à adopter une nouvelle approche de la santé, du bien-être, et de l’interaction de l’homme avec cette nouvelle complexité.
La notion de biocompatibilité pourrait nous aider à compléter notre grille de lecture afin d’intégrer les enjeux de la pollution environnementale, par essence diffuse et multiple, à notre hygiène et à l’amélioration de notre qualité de vie. Il est étonnant de constater par exemple que l’on va s’intéresser à la biocompatibilité pour des phénomènes vitaux, comme une greffe d’organe ou la pose d’une prothèse, dont les conséquences en cas de défaut sont immédiates puisque leur rejet peut mener à la mort. Mais on ne portera qu’une attention superficielle à des éléments non biocompatibles, qui, en faibles quantités, ne conduisent pas à une mort à court terme. C’est le cas par exemple du chlore, qui est un produit biocide, et qu’on applique à notre eau de boisson quotidienne en justifiant qu’en faible quantité elle ne tue pas. Nous appelons ainsi une eau potable une eau qui ne tue pas ou qui ne rend pas malade immédiatement. Mais qui peut répondre aujourd’hui de l’impact de la somme des ces « faibles doses » accumulées dans un temps long, et des effets cocktail de ces nombreux éléments ingérés qui se recomposent dans l’air, dans l’eau, dans notre corps, et qui produisent des éléments plus dommageables ainsi recombinés ? Dans le même ordre d’idée, l’ergonomie peut être considérée comme une application de la biocompatibilité à l’univers des accessoires et des outils. Un sac à dos ergonomique va générer peu de stress à notre dos qui pourra se l’approprier comme une extension de lui-même et ainsi, en quelque sorte, le faire sien. La santé du XXIe siècle pourrait prendre en considération cette exposition chronique à de faibles pollutions, en intégrant cette notion de biocompatibilité élargie à tous les éléments, objets, et rayonnements qui nous entourent, afin de permettre une meilleure appropriation de ceux ci par notre corps.
Nous sommes un maillon d’une gigantesque chaîne alimentaire
L’être humain s’inscrit dans la nature comme un élément d’une vaste chaîne alimentaire. Selon l’étendue de notre conception du monde, nous pouvons appréhender cette chaîne alimentaire d’un point de vue matériel et physique, mais aussi culturel, émotionnel, intellectuel, énergétique et spirituel. Nous nous nourrissons en permanence de nourritures physiques, informationnelles, énergétiques, d’interactions sociales, de moments d’intériorité et de silence… Chaque être vivant est le prédateur et assimilateur d’autres êtres vivants, tout en étant également une proie et une matière première à la construction d’autres êtres. Tous les règnes s’entremêlent ainsi dans une danse vertigineuse d’accueil et d’assimilation, de déconstruction et d’intégration, de rejet et de déjection. Ainsi, micro-organismes, champignons, minéraux, végétaux, animaux, humains se déconstruisent mutuellement en permanence pour se construire eux-mêmes et rejettent ce qui deviendra un élément nourricier pour une autre forme de vie elle-même maillon de cette longue chaîne trophique. L’eau, elle, joue un rôle de médiation pour transporter certains éléments et permettre aux différents milieux de se mélanger. Elle permet également grâce à ses caractéristiques électroniques et sa polarisation de fermer des portes et d’en ouvrir, notamment au niveau de la membrane cellulaire, à l’instar d’un aimant.
Quand on considère le nombre incalculable d’échanges qu’il aura fallu pour permettre la construction de la couche arable et de l’humus qui recouvrent en partie la terre émergée, pour permettre la croissance d’une plante, qui elle-même nourrira un animal, qui lui-même nourrira un être humain, on est pris de vertige et ramené à une profonde humilité. Ce choc est peut-être le point de départ nécessaire à toute réflexion, afin que celle-ci s’ancre dans une caractéristique essentielle de la condition humaine : l’ambivalence de cette quête effrénée d’autonomie et de liberté dans un monde de dépendances et d’interdépendances. Dépendance, car nous dépendons pour vivre de ces multiples interactions sur lesquelles nous n’avons pas ou peu de prises. Celles-ci sont à la fois extérieures à nous-mêmes, mais aussi intérieures par tous les processus inconscients et automatiques qui permettent à notre cœur de battre, à nos poumons de se gonfler, à notre estomac et nos intestins de digérer et de nous renouveler en permanence cellule par cellule. Au cœur de ces interactions, nous ne pouvons qu’admirer ce discernement agissant, qui choisit de conserver ou de rejeter, à chaque instant, afin de permettre notre renouvellement perpétuel tout en préservant notre identité. Étrange paradoxe que celui de la vie. Énigme primordiale et lieu de rencontres des sciences les plus dures, et des spiritualités de tous les continents. Intedépendance, car nous prenons de plus en plus conscience grâce aux avancées de la recherche de l’impact de nos comportements conscients et inconscients sur notre environnement et sur notre milieu intérieur et des relations entre chaque partie du tout que représente la vie planétaire, pour limiter notre discours à ce périmètre déjà très vaste.
Nourritures
Ainsi tout est nourriture. Nous devons la vie au fait d’intégrer des éléments qui nous sont étrangers et qui nous deviennent familiers par appropriation, par intégration, par digestion. La relation à « l’étranger », ce qui n’est pas encore nous-mêmes donc, est au cœur de tous nos maux, de toutes nos félicités, et des enjeux les plus prégnants de notre temps, puisque l’étranger frappe aujourd’hui à notre porte pour nous demander de l’accueillir, voire il s’invite dans notre intimité, créant surprise, désarroi, effroi, stress, maladies, en tout cas une sortie de notre zone de confort. Cet étranger, qu’il soit migrant, voisin, SPAM dans nos boîtes mails, ondes électromagnétiques, perturbateurs endocriniens, micro et nanoparticules, composés organiques volatiles, qu’il soit composé de gluten, de lactose, de protéines animales, d’OGM ou de produits en « cide », cet étranger suscite un vif débat, viscéral, car il nous questionne sur notre propre identité, sur notre intégrité, sur notre condition de vie, sur nos visions, connaissances et croyances respectives. Le domaine de la lutte a donc à voir avec les nourritures, quelle que soit la forme qu’elles prennent, des plus physiques aux plus subtiles, de l’alimentation à l’information, de l’énergie à la relation, jusqu’à certains principes qui participent de notre organisation. Nous devons pour grandir digérer, et pour digérer nous sommes condamnés à intégrer l’étranger, à le faire nôtre. Ce processus de digestion plus ou moins aisé s’accompagne ainsi de tous les maux qui caractérisent notre état de santé, et place notre système immunitaire comme gardien et filtre de ce qui nous est assimilable à un instant donné et de ce qui ne l’est pas et sera rejeté.
Déchets
La notion de déchet est par conséquent totalement liée à la condition humaine, car autant la nature sait gérer ses déchets sans perte car ils sont intégralement recyclés, autant l’être humain, croule chaque jour un peu plus sous des montagnes de déchets issus de sa « production » dont il ne sait recycler qu’une petite portion. Compte tenu de la spécificité de notre espèce, capable d’émotions, de sentiments, de pensée, de raison et de conscience, la nature des déchets que nous rejetons possède certaines caractéristiques qui ne permettent pas aux autres règnes qui nous entourent de les transformer. Dans ce processus d’intégration et de déjection permanent, s’amoncelle donc un reliquat qu’il nous appartient de gérer afin de préserver un habitat biocompatible et ne pas vivre dans une « décharge ». C’est une responsabilité ontologique de notre existence terrestre. Elle donne sens et direction à nos comportements et interactions quotidiens. Ainsi force est de constater qu’un élément biocompatible générera peu de déchet. Tandis qu’un élément non biocompatible entraînera une chaîne de déchets car il déstabilisera la capacité de notre corps à discerner avec justesse ce qu’il lui appartient de retenir et ce qu’il lui appartient de rejeter. Par exemple, un complément alimentaire non biocompatible sera relargué dans sa quasi-totalité dans nos selles et nos urines car le corps ne saura en retenir qu’une petite proportion. Un complément alimentaire hautement biocompatible sera synthétisé en quasi-totalité par le corps qui pourra valoriser au mieux ses qualités.
Le vivant : un système ouvert ET fermé
Le lieu de notre discernement est mal connu. Toutefois, l’étude du cerveau entérique depuis une vingtaine d’années nous montre à quel point les intestins et tout le réseau neuronal depuis la bouche jusqu’à l’anus jouent un rôle important dans la fonction du discernement. S’ouvrir à certains éléments et rester fermés à d’autres, déconstruire un aliment complexe et le reconstruire en produisant du soi. Cela nécessite à notre système d’être à la fois ouvert sur l’environnement et ses potentiels, et fermé afin de préserver son intégrité. Chacune de nos cellules œuvre ainsi dans un dialogue permanent avec son environnement à intégrer de la substance et à en rejeter. Cette ouverture permet à une cellule d’être en relation avec le projet de son organe, l’organe avec le projet de l’organisme, l’organisme avec le projet de sa communauté, la communauté avec le sens de son existence et son inscription dans un environnement plus vaste peuplé d’autres communautés.
Considérer le milieu et les interactions
Nous sommes confrontés dans nos grilles de lecture linéaires à de graves problèmes de cohérence. Le principe de la science occidentale a été d’étudier les phénomènes séparés de leur milieu pour mieux les caractériser. Or, les nouveaux enjeux nous poussent à devoir étudier les phénomènes en situation et donc en interaction, donc dans le temps.
Vers une société préventive
La vision hygiéniste prédominante dans nos sociétés a plusieurs décennies de retard puisqu’elle cherche encore à tout aseptiser plutôt que de permettre l’ouverture des systèmes les uns avec les autres pour que de ce dialogue émerge un champ de cohérence plus vaste qui permette d’intégrer la complexité des interactions. Cette vision par compartimentation, par différenciation, nous maintient dans une culture de non-ouverture et de recroquevillement sur soi. En effet, un système stressé par un environnement jugé « dangereux » aura tendance à se replier sur lui-même. L’environnement pourtant est porteur d’un potentiel de résolution auquel on ne peut accéder qu’en s’ouvrant à lui. L’environnement, en étant à la fois source de danger et source de solution, nous amène à confronter nos peurs et à sortir de notre zone de confort car nous ne pouvons être touchés par la solution qu’en acceptant le danger inhérent à la vie elle-même. Il s’agirait ainsi de prendre le risque de vivre plutôt que de se surprotéger et de mourir progressivement par hermétisme et manque de nourriture. Tandis que les pathologies auto-immunes et environnementales flambent en épidémies, le principe d’une santé préservée, d’une hygiène globale, peine malheureusement à s’imposer. La résistance au changement est forte, particulièrement en France où la sécurité sociale et son système de remboursement largement fondé sur le curatif n’incite pas à la prévention puisque l’individu qui ferait ce choix ne serait pas remboursé ou très faiblement. Dans un contexte démographique de vieillissement de la population et une médicalisation de plus en plus forte de la fin de vie, le coût des soins aux personnes âgées devient astronomique avec des pathologies cardio-vasculaires et neurodégénératives qui engagent des traitements à vie avec des effets secondaires. Pour ces pathologies, la prise en compte de la qualité de l’environnement et de sa biocompatibilité est ignorée ou en tout cas largement sous-estimée. On placera ainsi une personne atteinte d’inflammation chronique et dont la mobilité est réduite sur un lit électrique, alors même que celui-ci génère un fort champ électrique participant de cette inflammation et de la dégradation du système nerveux. Ainsi, on tente d’éteindre le feu en jetant de l’huile dessus.
▶ La santé du XXIe siècle pourrait prendre en considération cette exposition chronique à de faibles pollutions, en intégrant cette notion de biocompatibilité élargie à tous les éléments, objets, et rayonnements qui nous entourent.
Exposition chronique de faible intensité
La prise en considération d’une exposition chronique à de faibles intensités de pollutions est un enjeu majeur de la prévention. Il s’agit de ne plus minimiser ces faibles valeurs d’exposition lorsque celle-ci est chronique. L’addition des multiples polluants auxquels nous sommes ainsi exposés quotidiennement en faibles concentrations épuisent, inflamment et oxydent progressivement nos cellules jusqu’à des points de rupture qui donnent naissance à ces fameuses maladies de civilisation que l’on sait si mal traiter aujourd’hui. Ceci est particulièrement valable pour les ondes électromagnétiques qui nous traversent jour et nuit, sans repos, et dont la quantité augmente de façon exponentielle dans notre société de l’hyper-connectivité, de la domotique et des objets communiquants qui déferlent par milliards dans notre quotidien. L’adoption de réflexes simples, d’une culture de l’hygiène et de la prévention, pourrait contribuer à réduire fortement ces souffrances humaines. Un des enjeux de l’hygiène est qu’elle ne peut être efficace que si l’individu lui même décide de se prendre en charge, d’être acteur, de prendre soin de la qualité de son environnement intérieur et de son environnement extérieur. Dans cette période d’individualisation et d’auto détermination, l’hygiène trouve donc un terreau approprié pour que cette responsabilisation individuelle prenne place. A Navoti, nous entendons contribuer à cet effort de sensibilisation, et de transmission de bonnes pratiques. C’est l’objet de ce cahier d’hygiène énergétique que l’équipe de Santé Science & Conscience nous a ouvert et qui, de numéro en numéro, ouvrira de nouvelles perspectives sur les moyens de participer de manière créative à cette gigantesque chaîne alimentaire ! C’est un sujet foisonnant que nous aborderons sous des angles multiples, avec une approche à la fois conceptuelle et pratique. Le début d’un chemin vivant de découverte et d’expérimentation auquel nous vous convions.
Hygiène électromagnétique et biocompatibilité
En hygiène électromagnétique, nous observons un cas de non biocompatibilité entre le matériau bois et l’électricité. En effet, bien qu’isolant, le bois propage les champs électriques à sa surface. Une maison en bois sans électricité blindée générera donc des champs électromagnétiques considérables. Être ainsi exposé de manière chronique à cet environnement électrifié est source d’inflammation et de stress. Il y a donc des contradictions entre des enjeux écologiques, de confort et de toucher, et d’hygiène électromagnétique. On voit dans cet exemple que l’interaction entre deux phénomènes en apparence anodins génère une aberration que les professionnels de chacun de ces métiers ignorent pour la plupart aujourd’hui. Un dialogue transversal doit prendre place pour développer une compréhension plus complexe des phénomènes et offrir des solutions à ces problématiques. La solution : nous recommandons dans le cas d’une maison en bois de mettre en place un système électrique blindé de manière à éviter la propagation des champs électriques. Dans le cas d’une construction déjà réalisée, les corrections sont plus complexes et personnalisées. Vous pouvez contacter Navoti pour du conseil.
Les tables de soin électriques
Les tables de soin électriques des masseurs, kinésithérapeutes et ostéopathes génèrent de forts champs électriques car elles ne sont, pour la grande majorité, pas munies de prise de terre. Elles assujettissent ainsi le patient et le thérapeute qui le manipule à une électrification corporelle (entre 5 et 15 volts de courant alternatif mesurés sur le corps) qui va à l’encontre de l’effet apaisant recherché dans le soin. La solution : nous proposons dans ce cas là de mettre un surmatelas de mise à la terre sur la table de soin qui permettra au patient et au thérapeute d’évacuer leur charge électrique corporelle pour retrouver un état normal à zéro volt. Réduction de la fatigue assurée ! Dans le cas des lits électriques domestiques ou médicalisés, qui présentent également un défaut de terre, nous recommandons l’installation d’une prise télécommandée permettant de couper l’alimentation électrique du lit directement à la prise de courant, et d’installer sous le drap-housse une natte de mise à la terre Earthing pour dormir à zéro volt (effet anti-inflammatoire, réduction des troubles du sommeil).
NAVOTI votre artisan bien-être
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Diagnostic électromagnétique et abaissement de l’exposition aux ondes – purification et dynamisation de l’eau – produits de soin et bien-être intestinal.
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À propos
Dans les prochains numéros de Santé Science et Conscience, NAVOTI continuera de vous proposer un cahier destiné à offrir un élargissement de notre approche de l’hygiène. En effet, l’évolution de nos contextes de vie, l’accroissement des pollutions environnementales, l’avancée des connaissances scientifiques sur les pollutions psychiques, sont autant d’enjeux à intégrer à notre conception de la santé et du bien-être, et autant de nouvelles solutions à trouver pour y répondre. La société occidentale est profondément ancrée, et particulièrement en France, sur une vision curative de la santé. Le développement des pollutions environnementales et les impasses auxquelles la médecine moderne fait face malgré d’incroyables progrès, permet une progressive transition vers une société plus préventive. La notion même d’hygiène est étymologiquement liée à la prévention puisque dans la mythologie la déesse Hygie symbolise la médecine préventive tandis que sa sœur Panacée symbolise la médecine curative. Les pollutions auxquelles l’homme devait jusqu’à présent faire face étaient essentiellement de l’ordre de la survie matérielle. Dans l’époque moderne, l’approfondissement de nos connaissances sur le fonctionnement biologique, psychologique, émotionnel, neurosensoriel, énergétique et spirituel de l’homme conduit à une évidente extension du domaine de l’hygiène commune à une hygiène énergétique, intégrant les aspects immatériels de notre activité vivante (électromagnétiques, enveloppes dites auriques, énergie vitale, prana, chi). A Navoti, notre démarche et notre action se situent à la croisée des chemins entre les différentes traditions spirituelles et philosophiques et les découvertes scientifiques les plus innovantes en ce qui concerne le Vivant.
Lectures conseillées
De superbes documents relatent les plus récentes constatations scientifiques sur l’immensité de ces échanges, pour la plupart invisibles, qui ne cessent de façonner notre monde extérieur et notre monde intérieur. Je citerai le fameux livre et best-seller de Peter Wohlleben « La vie secrète des arbres » qui a aussi inspiré un documentaire cinématographique, ou encore l’ouvrage de Marc-André Selosse « Jamais seul – ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations ». Et enfin les ouvrages fondateurs des recherches sur le microbiote intestinal avec les travaux du Dr Michael Gershon « The second brain », et le délicieux livre de vulgarisation sur le rôle éminent de notre ventre : « Le charme discret de l’intestin » de Giulia Enders. Ces documents replacent l’homme dans l’infiniment petit de sa condition parmi une infinité d’autres êtres vivants qui conditionnent nos comportements et qui en définitive nous offrent vie et mouvement.
Références :
– « La vie secrète des arbres », de Peter Wohlleben, traduit de l’allemand par Corinne Tresca. Éditions Les Arènes, 2017- ISBN 978 2 35204 593 9.
▶ Les citadins regardent les arbres comme des « robots biologiques » conçus pour produire de l’oxygène et du bois. Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d’un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons appelé ironiquement «Wood (Bois) Wide Web». La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l’ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature.
– « Jamais seul – ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations », de Marc- André Selosse. Éditions Actes Sud, 2017. ISBN 978-2-330-07749-5.
– « The Second Brain », du Dr Michael Gershon, Éditions HarperCollins (Canada), 1999- ISBN: 978-0 0 609 3072 1.
– « Le charme discret de l’intestin », par Giulia Enders, traduit de l’allemand par Isabelle Liber. Éditions Actes Sud, 2015. ISBN : 978-2-330-08618-3.
▶Giulia Enders, jeune doctorante et nouvelle star allemande de la médecine, rend ici compte des dernières découvertes sur un organe sous-estimé. Elle explique le rôle que jouent notre « deuxième cerveau » et son microbiote (l’ensemble des organismes l’habitant) dans des problèmes tels que le surpoids, la dépression, la maladie de Parkinson, les allergies… Illustré avec beaucoup d’humour par la sœur de l’auteur, cet essai fait l’éloge d’un organe relégué dans le coin tabou de notre conscience. Avec enthousiasme, Giulia Enders invite à changer de comportement alimentaire, à éviter certains médicaments et à appliquer quelques règles très concrètes pour faire du bien à son ventre. Véritable phénomène de librairie, « Le Charme discret de l’intestin » s’est vendu à plus d’un million exemplaires en Allemagne et sera publié dans plus de trente pays.